Activité que j’adore mais qui fait hurler mes enfants, adolescents : ramasser des objets sur les trottoirs. « Ah, non, tu ne vas pas encore t’arrêter ! » entends-je dans la voiture les soirs d’encombrants.
C’est comme ça, sur le Plateau, à Mondeville, dans le Calvados, que j’ai récupéré cette magnifique horrible caisse en bois qui servait de boîte à outils, vu l’aménagement intérieur.
Trois ans de réflexion
C’est pas le tout de ramasser, après, il faut que je réfléchisse à ce que je vais faire de l’objet, ça prend parfois du temps. 3 ans pour cette caisse.
C’est deux déménagements plus tard, en constatant que le bois s’effritait, qu’il a fallu que je m’attèle à la tâche. Je me suis dit : « Soit je la refais maintenant, soit je la fous à la poubelle ». J’ai choisi la première option. Je ne l’avais pas sortie du trottoir pour qu’elle y retourner. Elle est passée où mon envie de recycler?
A attendre, ça n’a pas amélioré sa condition. D’abord il a fallu reboucher les éclats sur le bois, ainsi qu’un énorme trou causé par l’arrachage de la charnière du couvercle. Merci la pâte à bois ! Une bonne dose d’huile de coude a aussi été nécessaire pour la nettoyer…
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Vu de l’arrière, avec les pansements en pâte à bois, notamment au niveau des charnières. |
Je l’ai peinte avec un pot de peinture acheté 3 euros chez Noz. Dommage. Je n’en avais qu’un. J’adore cette couleur.
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La couleur est ici fidèle. |
Malgré le fond pourri, j’ai fixé des roulettes dans l’idée d’en faire une « desserte » de salon. En revanche, j’ai abandonné le projet de transformer la caisse en bar. J’ai eu peur que les bouteilles d’apéro défoncent le fond.
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C’est marrant sur les photos on dirait que la peinture est grise… |
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Roulettes pivotantes de chez Casto. |
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Un petit vernis qui va bien pour qu’elle résiste au temps. |
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De nouvelles ferrures derrière. |
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J’ai remis les poignées d’origine alors que j’en avais acheté des neuves mais que j’ai trouvé finalement mal assorties. |
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A l’intérieur, pour tenir le couvercle, des tiges dont je ne sais plus le nom. |
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Depuis, les magazines l’ont envahie au bout du canapé… Et à l’intérieur : des pelotes de laine. |